PAYSAGES

Je photographie les lieux qui parlent de ma propre peine, de ma propre perte, de ma propre ruine, de ma propre mort.
Des lieux sans singularité. Sans histoire. Sans devenir. Sans affectation.
Des lieux familiers aux voyageurs sans famille.
Des lieux de splendeur, abandonnés à la seule beauté qui vaille : celle qui résiste, encore et toujours, aux chagrins de l’enfance, aux terreurs domestiques, aux vains et inutiles tourments du jour.

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